vendredi 7 novembre 2014

Chaire Francqui 2014-2015


La Chaire Franqui 2015 a été attribuée au Professeur Georges Felouzis, professeur à l’Université de Genève.

Concrètement, Monsieur Felouzis donnera cinq leçons lors du second quadrimestre.

La Fondation Francqui invite des professeurs belges ou étrangers à occuper une Chaire et à organiser un enseignement au plus haut niveau, dans sa spécialité. Ces Chaires Francqui offrent l'avantage supplémentaire de favoriser les échanges universitaires internationaux.

Le cycle de leçons proposé dans le cadre de la chaire Francqui 2015 à l’Université de Mons traitera des liens entre les politiques éducatives et les inégalités scolaires. L’objectif sera à la fois de comprendre la nature de ces inégalités, qui peuvent dépendre de facteurs individuels et collectifs très diverses (l’origine sociale, le sexe, le statut migratoire, etc.), mais aussi d’en étudier les mécanismes de production en lien avec l’action publique dans le domaine de l’éducation. Les sources empiriques et théoriques de cette série de conférences seront issues de la recherche internationale en éducation comme d’analyse ad hoc de données nationales et internationales.

Le détail des leçons est disponible en ligne

dimanche 2 novembre 2014

Nouvelle publication: Comparer les système éducatifs francophones à travers le monde grâce au PISA: pas si simple!

Baye, A., Demeuse, M., Friant, N. (2014). Comparer les système éducatifs francophones à travers le monde grâce au PISA: pas si simple! Education et francophonie, Volume XLII: 3, 102-122.

Résumé:
Le Programme international de suivi des acquis des élèves (PISA) permet de comparer les résultats des élèves de 15 ans issus d’un nombre grandissant de pays, principalement industrialisés. Cette évaluation récurrente des acquis des élèves fait l’objet de nombreuses publications. Cependant, si des pays francophones y participent avec des résultats plus ou moins favorables, il existe encore très peu d’écrits portant sur la comparaison de pays ayant le français en partage.

À cela, plusieurs raisons. Le premier problème réside dans la définition de ce qu’il faut entendre par « pays francophones ». Si plusieurs pays participant au PISA appartiennent à la francophonie politique, peu d’entre eux ont effectivement administré les tests en français et utilisent cette langue comme langue d’enseignement. Les pays d’Afrique subsaharienne, à l’opposé, ne participent pas au PISA. Il est donc impossible d’opérer des comparaisons entre tous les pays où le français est effectivement la ou l’une des langues d’enseignement. Il faut aussi pouvoir identifier les résultats des établissements où le français est effectivement pratiqué au sein des pays qui utilisent plusieurs langues d’enseignement et comparer des situations comparables, en dehors de cette variable. De ce point de vue, les publications internationales ne fournissent pas toujours les informations, qu’il faut dès lors rechercher dans les rapports nationaux. Enfin, il faut sans doute tenir compte de la situation des élèves qui, bien que scolarisés en français, n’utilisent pas cette langue à la maison, ce qui complique encore les comparaisons.

Article complet en ligne à l'adresse: http://www.acelf.ca/c/revue/pdf/EF42-3-NoSpecial-102-BAYE-DEMEUSE.pdf