Résumé
Afin de démontrer que leurs recherches portaient
sur un domaine qui est source de difficultés avérées pour les élèves et les
enseignants, Berthelot & Salin (1992), dans leur thèse, fournissaient
quelques exemples de compétences spatiales qui ne sont pas maitrisées et qui,
de fait, constituent un manque dans les pratiques quotidiennes, sociales et
professionnelles. Dans le cadre de cet article, le choix a été fait de
s’interroger sur les connaissances et compétences des élèves au travers de la
lecture des résultats des évaluations externes non-certificatives et d’une des
évaluations internationales. Après la présentation de ce que sont les
évaluations externes non certificatives (EENC) et le programme international
pour le suivi des acquis des élèves (PISA), cet article a pour objectif
d’effectuer un relevé des difficultés des élèves concernant l’acquisition de
connaissances géométriques, géographiques et/ou spatiales. Alors que l’analyse
met en avant les faibles performances des élèves en matière de compétences
spatiales en mathématiques et géographie (lacunes concernant l’acquisition de
certaines habiletés primordiales (dont la visualisation spatiale et la
décentration) ; difficultés de prise en compte de plus d’une information
spatiale, fragilité des connaissances de base), cette même analyse montre que
les évaluations proposées manquent de validité. Il apparait en effet que
celles-ci ne mesurent pas réellement ce qu’elles prétendent mesurer chez les
élèves...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire